Le document est téléchargeable dans son intégralité à la suite de cet article. Pour en discuter : RDV à l’assemblée stratégie de Peps, du 7 au 9 novembre à Paris! Programme et inscription: https://confpeps.org/congres-de-peps-du-7-au-10-novembre-2025-a-paris/

« Celui qui n’a pas d’objectif ne risque pas de l’atteindre » (Sun Tzu)

La crise écologique, bioclimatique structure désormais toutes les crises sociales, démocratiques, géopolitique, culturelle. Pourtant l’écologie politique n’a jamais été aussi coupée des classes populaires. Cette double constatation a motivé la création de PEPS né dans le sillage des GJ : regrouper l’écologie de rupture anticapitaliste et l’enraciner dans les classes populaires. Elle nous amène 6 ans après sa création à préciser notre stratégie fondée sur le communalisme et l’écologie de libération. Nous souhaitons tracer une voie différente de celle des partis parlementaires et de l’extrême gauche trotskyste, une voie qui organise à la fois la défense des classes populaires et du vivant sur une base anticapitaliste et anti productiviste qui propose un projet de société désirable.

Cette voie est celle de la révolution lente, de la construction du Pouvoir Populaire et de la Seconde Commune. Le concept de révolution lente n’est pas nouveau. Il a été porté par plusieurs intellectuels par le passé. Aujourd’hui il doit être redéfini pour s’adapter aux mutations du capitalisme et à la lutte des classes géo sociales.
La stratégie révolutionnaire couvre tout un système combiné d’actions qui, dans leur liaison et leur succession, comme dans le développement, doivent amener les classes populaires à transformer en victoires pérennes leurs avancées.