Pour une écologie populaire et Sociale (PEPS), né en novembre 2019, est un mouvement d’écologie populaire anticapitaliste de transformation sociale et œuvrant à la convergence entre les luttes sociales et environnementales.

A la suite de « l’appel pour une assemblée constituante de l’écologie populaire et sociale« , paru dans la revue Reporterre en avril 2019, cinq groupes politiques – Coopérative Politique de l’Écologie sociale, Mouvement Écolo, Alternatives et Autogestion, Décroissance Occitanie, Émancipation Collective – ainsi que des militant-e-s issu-e-s des mouvements sociaux écologiques –Gilets jaunes, Marches climat, collectif Acides, contre les crimes industriels – se sont unis autour de textes fondateurs pour construire ensemble le pôle de l’écologie de rupture.

Ce pôle vise à s’étendre grâce au développement de groupes locaux autogérés et de réseaux d’action militant ouverts à tous, autour d’un projet d’écologie politique anticapitaliste, populaire et social, ancré dans les mobilisations sociales écologiques comme dans les institutions, et capable de faire face aux tenants de l’écologie sociale démocrate, de l’écologie libérale, et de l’écofascisme sous toutes ses formes.

PEPS vise à regrouper les courants de l ‘écologie politique de rupture avec le capitalisme vert (décroissants, écosocialistes, écologistes sociaux, communalistes, écoféministes, mouvements décoloniaux et antiracistes, effondristes …).

Organisé sur une base confédérale, PEPS permet une double appartenance aux militants d’autres mouvements (FI, EELV, Ensemble, NPA…) qui se reconnaissent dans l’écologie sociale. PEPS souhaite construire avec l’ensemble des organisations politiques, associations, syndicats, mouvements d’éducation populaire et collectifs citoyens un Front Populaire Ecologiste pour fédérer le peuple et rassembler la gauche anti productiviste et anti libérale.

En 2021, PEPS a été à l’initiative du Mois Décolonial à Grenoble. Ses militants du 93 organisent la résistance des jardins ouvriers de Pantin et d’Aubervilliers avec les habitants contre la gentrification. A Paris, Melun, Lorient et ailleurs, nos militants ont soutenu activement, entre autres, la lutte des éboueurs et des travailleurs de Total Grandpuits, des Fonderies de Lorient, le mouvement des occupations du secteur de la Culture.

PEPS a soutenu le mouvement pour la justice climatique et le mouvement antiraciste comme expression d’une résistance des peuples à la crise sociale écologique et à la mondialisation capitaliste. Dans la lignée du mouvement social- écologiste des Gilets Jaunes et des ADA (Assemblée des Assemblées des Gilets Jaunes), PEPS soutient et relaie les exigences des mouvements populaires et des soulèvements populaires en France et dans le monde : le droit à la dignité et à l’égalité, le droit au respect, le droit à décider.

Convaincu que la pensée politique se construit en permanence avec l’actualité et que le prêt à penser n’existe pas, PEPS a publié dans un seul recueil les éditos hebdomadaires d’analyse politique parus pendant le Grand Confinement.

Se revendiquant de la pensée municipaliste de Murray Bookchin, PEPS a publié un guide communaliste pour nourrir, soutenir et permettre le développement des initiatives communalistes ou de front populaire écologiste lors des élections municipales de mars 2020, ainsi qu‘un manifeste territorial pour les élections régionales et départementales de juin 2021, en accès libre sur le site.

Face aux effondrements qui s’annoncent, le temps est venu de construire une écologie qui ne soit pas aux mains des tenants du social-libéralisme, une véritable écologie de rupture. Construisons la ensemble.

PEPS, le 1er septembre 2021