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Aux frontières de l’imaginaire politique de la nation, les Outre-mer et leurs habitants sont aussi aux marges des conceptualisations des enjeux écologiques globaux depuis la France. Cette marginalisation est surprenante tant au regard de leurs écosystèmes, abritant 80% de la biodiversité nationale, dont une forêt primaire en Guyane, 20% des atolls de la planète en Polynésie et la plus grande barrière récifale au monde en Nouvelle Calédonie, qu’au regard de leurs luttes. Des manifestations contre les pesticides aux Antilles à la quête de justice à la suite des essais nucléaires en Polynésie en passant par les oppositions à l’extractivisme minier en Guyane ou aux politiques de déchets à La Réunion, les habitant⋅es des Outre-mer ont produit des conceptualisations de la crise écologique à partir de leurs situations postcoloniales. En collaboration avec l’Observatoire Terre-monde, ce dossier propose de penser ces écologies politiques depuis les Outre-mer.

Intervenant.e.s :

Malcom Ferdinand est chargé de recherche au CNRS au laboratoire IRISSO de Université Paris Dauphine-PSL. Il travaille sur les enjeux écologiques du monde à l’aune de l’histoire coloniale et esclavagiste de la modernité, et plus particulièrement sur les conséquences sanitaires, environnementales, socio-politiques et philosophiques de l’usage de pesticides (eg. chlordécone) dans l’agriculture aux Antilles et dans le monde.

Mélissa Manglou est doctorante en géographie à l’Université Jean Moulin Lyon 3, rattachée aux laboratoires EVS et ENTPE et financée par l’Ecole Urbaine de Lyon (EUL). Après avoir étudié les langues et la gestion de l’environnement à l’École Normale Supérieure de Lyon et les études postcoloniales à l’Université d’Oxford, elle écrit une thèse sur les circulations de matières plastiques et leurs déchets à La Réunion.

Maenda Kithoko David est président de l’association génération lumière à Lyon et étudiant de Science Politique Grenoble

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