
Des méga-bassines aux fermes usines, du deuxième Lyon-Turin à l’A69, qui n’a pas entendu parler des grands projets inutiles et imposés (GPII), écocidaires bien souvent et totalement voués à la recherche de profits, plus qu’au bénéfice de la santé des populations ?
Sans plus de débat, la loi Duplomb ne remettra pas uniquement les néo-nicotinoïdes dans les champs, elle renforcera la dérive de l’agro-industrie en collusion avec les bétonneurs vers un monde sans vie.
Les soulèvements de la Seine.
Face à la multiplication des projets logistiques, industriels et autoroutiers qui ravagent les terres et les berges du bassin de la Seine, une coalition de collectifs citoyens se lève pour dénoncer une vision du territoire au service d’un capitalisme destructeur. Loin d’être des projets isolés, ils forment un système cohérent et organisé, où agro-industrie, bétonnage et transports massifiés convergent pour transformer la Seine en simple « corridor logistique », sacrifiant écosystèmes, terres agricoles et emplois dignes sur l’autel du profit.
Du méga-canal Seine-Nord Europe aux entrepôts géants comme Greendock, des zones humides de la Bassée aux terres fertiles de Gonesse, c’est tout un territoire que l’on bétonne et pollue, en prétendant « verdir » les flux par le fluvial. Mais derrière les promesses d’emplois ou de réduction des émissions de carbone, se cachent des dégâts irréversibles sur les milieux naturels et des conditions de travail dégradées. Ces projets, imposés par des géants privés avec la complicité de l’État, trahissent une vision court-termiste et inégalitaire du développement économique et territorial.
À rebours de cette logique, les luttes locales s’organisent pour défendre un avenir vivable, enraciné dans la préservation des terres, la relocalisation de l’alimentation et un usage raisonnable des infrastructures existantes. En refusant le béton, en dénonçant la marchandisation du fleuve, elles affirment une autre voie : celle d’un bassin versant vivant, où la Seine est un bien commun, non une autoroute pour les profits privés.
Les Soulèvements de la Seine appellent à une mobilisation des francilienNEs, pour reprendre la main sur le fleuve et ses terres. Car défendre la Seine, c’est défendre nos vies, nos territoires, notre avenir.
Rendez-vous pour l’acte 3, “24 heures pour le triangle de Gonesse”, le week-end des 14 et 15 juin.
PS : Ce même week-end le festival Gare O Tunnels se tiendra dans le nord Isère et du 4 au 6 juillet et dans le Tarn la turbo teuf vous attend pour continuer la lutte contre l’A69.