
PEPS soutient l’appel à bloquer le pays le 10 septembre prochain. Un collectif de militants se présentant comme « apolitiques », appelle à « en finir avec la casse sociale de Macron et Bayrou. Assez des cadeaux aux riches, assez que ce soit toujours les mêmes qui paient. » L’annonce du budget anti social et anti-écolo du gouvernement Bayrou-Retailleau- Darmanin de Macron a mis le feu aux poudres et conduit à cet appel proclamant : « le gouvernement sacrifie nos droits : deux jours fériés supprimés, coupes massives dans la santé, gel des retraites, suppression de milliers de postes publics. Ce plan injuste frappe les plus fragiles et détruit nos services essentiels. » Dès lors « une mobilisation massive est notre seule chance de le faire reculer ». Revendiquant trois mots d’ordre « boycott, désobéissance, solidarité », ils défendent des modes de désobéissance civile comme le fait de « ne plus acheter dans les grandes surfaces qui profitent des baisses de cotisations », de « cesser de travailler dans la mesure du possible : prendre des congés, déposer des arrêts, ralentir volontairement la production » ou de procéder à des « blocages ciblés : routes, dépôts logistiques, grandes enseignes, sans violence mais avec détermination. ». Les revendications mises en avant par le collectif répondent aux besoins sociaux fondamentaux : « un réinvestissement massif dans les services publics : santé, éducation, transports, justice » ; « l’arrêt immédiat des suppressions de postes et des logiques comptables inhumaines » ; un système de santé accessible à toutes et tous, sans franchises injustes ; le maintien de tous les jours fériés et des droits sociaux conquis » ; « la revalorisation des retraites, minimas sociaux et salaires, indexée sur la vie réelle. ».
Cette initiative, comme celle des Gilets Jaunes, se construit en dehors de tout cadre partisan ou syndical. PEPS, issu de la rencontre entre militants écolos et autogestionnaires et Gilets jaune respecte l’indépendance et l’autonomie de ce mouvement social. PEPS s’invite aussi à éviter la confusion entre postures « apartisanes » et « apolitiques », car si nous comprenons la première qui consiste à ne pas s’attacher à un ou des partis politiques en particulier, nous défendons l’autre car il n’y a rien de plus « politique » au sens noble du terme que les revendications portées par ce collectif. Car ne nous y trompons pas, l’extrême droite n’hésite pas à reprendre un vocabulaire et des revendications de gauche, tout en montrant sa vraie nature dans les votes qu’il commet régulièrement dans les assemblées où ils favorisent toujours le camp des plus riches et des plus gros. Pour que ce mouvement s’élargisse, il faut qu’il garde sa cohésion et son unité. Il faut en expulser les identitaires, les complotistes et les fachos, tout en évitant toute tentative de récupération politique y compris par des partis qui se réclament de la « gauche » et/ou de l’écologie. Il faut aussi que deux composantes s’y associent sans vouloir en prendre la tête, d’une part les syndicats qui par leur unité dans le mouvement des retraites ont montré que le monde du travail pouvait se mobiliser fortement, d’autre part la mouvance écolo qui avec le succès de la pétition contre la loi Duplomb démontre que les attaques du gouvernement contre l’écologie sont devenues insupportables pour des millions de personnes.
Le 10 septembre peut être un point d’appui pour les mobilisations contre ce gouvernement anti populaire, autoritaire qui sème la misère et ouvre la voie aux fascistes. Organisons-nous dans des Assemblées populaires locales ! Autogérons nos luttes ! Toutes et tous dans la lutte à partir du 10 septembre !
Pour le pouvoir du peuple, par le peuple et pour le peuple ! #10Septembre
DECOUVREZ ET REJOIGNEZ NOTRE COLLECTIF SUR https://confpeps.org/ Pour contacter PEPS : peps.confederation@protonmail.com