Assemblée stratégie 2025: Proposition de résolution; Les tâches prioritaires de PEPS

Le document est téléchargeable dans son intégralité à la suite de cet article. Pour en discuter : RDV à l’assemblée stratégie de Peps, du 7 au 9 novembre à Paris! Programme et inscription: https://confpeps.org/congres-de-peps-du-7-au-10-novembre-2025-a-paris/


Les mutations de l’ère du Capitalocène entrainent une exacerbation des contradictions et des attaques de plus en plus violentes contre les classes populaires et le Vivant. Jamais la crise écologique, sociale, démocratique, culturelle n’a été aussi puissante sur tous les continents. Le capitalisme est à l’origine de l’ampleur de cette poly crise inédite qui pose la question de la survie de l’humanité. Elle se manifeste à travers le changement climatique, l’effondrement de la biodiversité́, la pollution de l’air, des eaux et des sols. Ce désastre est entrainé́ notamment par les émissions de gaz à effet de serre des secteurs des énergies fossiles, de l’agriculture, de l’élevage et des transports […]


Mais cette crise est aussi politique. La méthode de gouvernement antidémocratique du macronisme a ouvert la voie à une union des droites sous direction du RN. La défiance politique est particulièrement marquée dans notre pays. Une large majorité des citoyens éprouvent de la méfiance ou du dégoût par rapport à la politique […]


Quant à la gauche dite de gouvernement, fragmentée, divisée, elle ne pèse que 30 % dans toutes les études d’opinion. L’espoir suscité par le NFP et ses résultats est retombé. La course de chevaux pour l’élection présidentielle est la seule qui intéresse des appareils déconsidérés. Le PS dans son refus de censurer le gouvernement Macron Lecornu a montré une fois de plus qu’il était la béquille ultime de la droite et du macronisme. Face à ces « irresponsables » (pour reprendre le titre du livre de Yoann Chapoutot) qui, comme dans les années 30 organisent la défaite, nous devons organiser la contre-offensive en regroupant notre camp par une politique par en bas et nous doter d’une feuille de route pour 2026 […]

Il n’y a pas de perspective sans espoir. Il n’y a pas d’espoir sans vision de l’espérance. La faillite du communisme et du socialisme réel a fait disparaitre de l’horizon des classes populaires la possibilité même d’un changement de société. Le capitalisme est devenu l’horizon indépassable comme si l’Histoire se résumait désormais à l’exploitation infinie de l’Humanité et du Vivant jusqu’à son extinction.

Nous ne nous résignons pas à simplement nous défendre face au capitalisme et à sa traduction néo fasciste. Il est nécessaire de prendre l’offensive.

Nous devons mettre en avant notre projet de société

  • En soutenant toutes les formes de résistances car résister c’est créer les bases d’une société libérée de l’exploitation, de l’aliénation, de la domination et de l’oppression.
  • En soutenant dès aujourd’hui les zones non capitalistes dans l’économie et la société,

Lutter c’est bien, s’organiser c’est mieux : cela signifie se structurer, s’élargir, s’unir[…].

Le préalable pour PEPS dans l’année qui vient doit être de passer d’un collectif de militants réduits à une organisation nationale. Pour PEPS, il s’agit de rompre avec l’idée d’être présent partout à tout moment mais de consolider notre mouvement. Cela suppose de nous structurer en soutenant de façon volontariste les groupes et les militants locaux isolés. Nous devons mettre sur pied un groupe d’animation et d’accueil qui répondra systématiquement aux demandes militantes exprimées. Nous devons repenser notre organisation en fonction de cet objectif.


Unir signifie regrouper dans un front anticapitaliste les communalistes, les partisans de l’écologie de libération, de l’éco socialisme, du communisme libertaire, de la gauche alternative, des objecteurs de croissance et ceux de l’autonomie. […]