Communiqué de PEPS-Jeunes

Dans un contexte de fort mouvement social dans le monde agricole, et d’une inflation qui rend la vie impossible, une grève s’annonce ce premier février. La jeunesse en sera le fer de lance.

Macron et son nouveau clone, Gabriel Attal, ce jeune visage du vieux monde, sont les champions des attaques envers la jeunesse. De ParcourSup et le renforcement des inégalités scolaires, à l’interdiction raciste de l’abaya dans les lycées, ils nous ont habitué au pire.

Mais les dernières annonces, placées sous le signe du réarmement Civique, sont une déclaration de guerre de l’État à la jeunesse :
– des travaux d’intérêt éducatif pour donner des peines d’intérêt général aux mineurs,
– des groupes de niveaux pour hiérarchiser l’école publique sur des critères de classes,
– un service civique écologique pour embrigader la jeunesse écolo,
– le SNU (Service National Universel) obligatoire à partir de 2026,
– la généralisation de l’uniforme à l’école à partir de 2026.

Au nom de « l’écologie populaire » il nous vend une écologie bourgeoise, par la bourgeoisie, pour la bourgeoisie qui veut « faire rimer climat et croissance » :
– toujours plus de centrale, des nouvelles voitures électriques qui remplacent le pétrole par le silicium,
– toujours plus de libre échange pour que notre agriculture continue sa guerre économique sur le marché international,
– l’urbanisation par des logements « sociaux » pour les classes supérieures et répartis par les maires.

La jeunesse doit le faire taire. Il ne nous mettra pas au pas.
L’attaque sans précédent qu’Attal prépare contre nos libertés et contre notre avenir nécessite une réponse sans concession.

Plus aucune fac ne doit tourner, plus aucun lycée ne doit s’ouvrir tant qu’il n’aura pas baissé les yeux et retrouvé la niche dorée dont il n’aurait jamais dû sortir. Le petit pitbull de Macron doit apprendre que la jeunesse n’obéit à aucun ordre.

La loi immigration que nous combattons aussi dans nos lycées et nos facs, malgré la censure partielle du Conseil constitutionnel, doit être retirée dans son intégralité. La xénophobie qui est au cœur de ce projet et la montée de l’extrême-droite raciste sont des menaces existentielles contre lesquelles nous ne devons pas faiblir.

Ils veulent un réarmement civique ? démographique ? économique ?
Réarmons-nous contre eux, il est temps de reprendre les campus aux caméras de surveillance et aux vigiles. Il est temps d’occuper nos lycées pour y faire vivre la liberté, l’écologie, et l’émancipation sociale.
Lycéen.nes, étudiant.es, jeunes précaires rejoignons massivement le mouvement de blocus du 1er février contre l’État réactionnaire.

Nous devons être la locomotive d’une large riposte populaire face à l’offensive autoritaire, réactionnaire, mortifère et écocidaire !

Il est temps d’agir :
Pour l’écologie de libération en rupture avec l’écologie bourgeoise, l’environnementalisme et l’écofascisme.
Pour un projet de société́, la Seconde Commune dans la perspective d’une véritable démocratie écologique et sociale émancipée de toutes les oppressions. Cette société́ écologiste, désirable et juste, est fondée sur le communalisme
Pour une stratégie, le Pouvoir populaire à partir des Assemblées populaires locales, de la désobéissance civile, des pratiques autogestionnaires, et d’éducation populaire, des ZAD.

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