Réunion Publique, 26 mars 2024,19h à 21h        « La Bataille de la Sécu » avec Nicolas Da Silva

en partenariat avec Réseau Salariat, à la Bourse du Travail de Paris, 29 bd du Temple, salle eugène Hénaff

5ème séance séminaire « La Démocratie Alimentaire à l’épreuve du communalisme »

Nicolas Da Silva présentera son ouvrage « La bataille de la Sécu. Une histoire du système de santé »

Captation à la bourse de travail de Paris

Dans son ouvrage celui-ci fait le récit historique de la protection sociale des travailleurs et travailleuses et nous montre comment le Régime Général est le fruit de ce temps long. Il insiste sur deux éléments issus de cette histoire :

  • La bataille de la Sécu est une bataille sur la connaissance de l’histoire. Il existe deux formes de protection sociale publique : La Sociale c’est à dire « une protection sociale portée par les individus eux-mêmes » et l’Etat social à savoir « une protection sociale portée par l’Etat » (p275). Comprendre cette histoire, c’est aujourd’hui comprendre comment nous pouvons reprendre la main ou pas sur notre système de santé et cesser de croire à un état social de gauche restant inscrit dans le capitalisme.
  • La Sécurité sociale est née d’un conflit et n’est pas du tout allée de soi. « La guerre totale » comme ce fut le cas pour les deux guerres mondiales, transforme le rôle de l’Etat et lui donne pouvoir pour préserver l’économie. L’économie est alors le leitmotiv idéologique pour instaurer ce qui serait bon pour son peuple.

Les rapports de force dans un capitalisme où tout devient marchandise, avec un encadrement par le droit et la régulation par le marché libéral sont largement soutenus par les états. L’Etat social est directement lié à cette alliance entre économie marchande et pouvoir politique libéral.

Ces deux éléments présentés dans la conclusion de l’ouvrage de Nicolas Da Silva nous montrent clairement le chemin de La Sociale. Cela nous permet d’imaginer comment reprendre la main sur nos systèmes alimentaires, cherchant l’articulation entre démocratie économique et démocratie sociale, en construisant ensemble une Confédération des caisses de « La Sociale ».