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Il y a 6 noms dans ce répertoire commençant par la lettre A.
A.E.D.
Ce pseudo-mouvement, qui n'a jamais atteint la cinquantaine d'adhérents, était en fait la coquille vide autour de la trouble personnalité de François Donzel. Animateur d'un syndicat de correcteurs auquel a aussi appartenu Brice Lalonde, il est appelé par ce dernier à la fondation de Génération Ecologie. Conseiller régional en Ile de France (1992), en septembre il claque la porte de G.E. contre l'autoritarisme de Lalonde et un changement stratégique (rupture avec le P.S.). il crée A.E.D (Alliance Ecologie & Démocratie) sans adhérents, mais avec dix élus régionaux, Après avoir financé G.E. sur fonds secrets, le Premier ministre Bérégovoy lui avait trouvé un emploi fictif chez Elf. Le nouveau gouvernement Balladur l'aide à financer ce mouvement nouveau pour disperser l'écologie.Les Verts ayant déjà des soupçons, A.E.D. est rejeté sans ménagement lors du rassemblement général des mouvements écolos de 1995. Au Conseil régional, Donzel devient l'homme-clef du racket des entreprises du bâtiment à la commission des marchés, pour le président U.FD.F. Giraud. L'affaire de ces pots de vin éclatera en 1998, dénoncée par les Verts : 4 millions de francs dans les poches de Donzel, détail qui entraînera, lors du procès de 2005, sa condamnation à 3 ans de prison ferme (dont 2 avec sursis), les autres accusés, trop haut placés étant relaxés (Longuet) ou bénéficiant du sursis complet (Giraud, Roussin, Guy Drut). A.E.D. a disparu dans la tourmente, sans jamais avoir marqué l'histoire de l'écologie.
ACTUEL
Magazine de la contre-culture des années '70 (issu d'une revue musicale) dirigé de main de maître par Jean-François Bizot, "Actuel" fut un des piliers de l'écologie à ses débuts. Ses colonnes étaient largement ouvertes à ces thèmes, comme à ceux du type "Catalogue des ressources". Ce fut en octobre 1971 le premier magazine de grand lectorat à consacrer sa une et un numéro à "L'écologie" (historiquement la revue anarchiste "La Rue" l'avait devancé, mais avec une diffusion confidentielle). En couverture (dessin du cartooniste américain écolo Ron Cobb) s'étalait le mot "Beuark !" sensé s'appliquer à la planète, alors bien moins dégradée que de nos jours. Etait surtout visée la pollution des sols, des rivières et de l'air. La formule d'"Actuel" évolua à la fin des années '70 dans une direction plus grand public avec introduction de la publicité et un virage idéologique plus "bobo". On retrouve alors ce journal au cœur de la polémique sur les "écolos fachos" avec cette fois la une représentant en modelage photographié un "écolo" faisant le salut nazi, avec une main copiée sur celle de SOS racisme ("Touche pas à mon pote"'). Proche de Lalonde, Bizot avait alors voulu lui donner un coup de pouce face aux Verts, par une enquête assez douteuse sur les Verts varois, où la réalité concernant deux adhérents sans responsabilité se mêlait à des faits divers sans aucun rapport. Cette enquête peu sérieuse alimenta ensuite le reste de la presse. Les Verts mirent des années à effacer cette réputation parfaitement indue, au moment où ils devaient faire face à des tentatives répétées d'entrisme de la part de mouvement d'extrême-droite, chaque fois impitoyablement dénoncés et chassés par leurs instances. La publicité devait tuer "Actuel" de façon ironique : c'est l'interdiction de la publicité pour les produits du tabac qui, par le manque à gagner induit, entraîna sa chute financière. Les écolos prenaient-ils là leur revanche ?dates Rue et Ecolos fachos
Altermondialisme
L’altermondialisme désigne les mouvements promouvant l'idée qu'une autre organisation du monde est possible et qui, sans rejeter la mondialisation, se proposent de la réguler. L'hétérogénéité et la diversité des associations altermondialistes incite à parler davantage de mouvements altermondialistes au pluriel que de mouvement au singulier1.De manière générale, le mouvement s'oppose au libéralisme économique et à la mondialisation économique des pratiques financières pour favoriser une économie plus sociale et mieux répartie
An 01
C'est dans le journal de gauche Politique-Hebdo que Gébé (1929-2004), un des dessinateurs vedette de Hara-Kiri, lança en 1970 le feuilleton de l'"An01", première BD philosophique et écologique. "On arrête tout, et c'est pas triste" et "Juste un petit pas de côté" pour penser autrement, regarder le monde différemment et apporter des solutions de bon sens à la folie planétaire, c'était là les axes de cette pensée nouvelle. On y jetait les clefs, on s'habillait de rien, on roulait à vélo, on faisait des jardins solidaires, l'argent n'existait plus, tout le monde s'aimait et l'imagination était partout. Utopie douce, autogestionnaire, alternative où tout n'était pas forcément applicable, mais un peu, cette BD faisait sourire, chacun se sentait partie prenante de cette entreprise collective et décontractée de démantèlement de la société. Elle mobilisa la jeunesse entière et popularisa la plupart des idées structurantes des années de naissance de l'écologie politique. Reprise en album en 1972, la BD connut le succès au point que "l'an 01" devint un concept et qu'un cinéaste débutant, Jacques Doillon, en tira un film avec son auteur. Ayant raflé tous les bénévoles du café-théâtre et les copains de son journal, Gébé, on y faisait débuter les comédiens qui marqueront la génération suivante, des dessinateurs pas encore célèbres et des copains bientôt prestigieux. Un film culte aujourd'hui.
anthropocène
Le terme « Anthropocène » n'a pas été officiellement reconnu ni ajouté à l'échelle des temps géologiques, car, malgré un premier débat engagé en août 2012 à l'occasion du 34e congrès international de géologie réuni à Brisbane, en Australie1, de nombreux géologues le jugent inadapté, anthropocentrique ou non fondé par des preuves scientifiques suffisantes.Plus récemment, du 24 au 28 avril 2016 s'est tenue à Oslo une rencontre au terme de laquelle une quarantaine de chercheurs indiquent qu'il y a lieu d'officialiser le concept2,3,4.Peu après, les débats autour du concept se sont raffinés lors du 35e Congrès international de géologie réuni au Cap à l'été 2016. Hamilton5 soutient qu'alors on considère que les conséquences des activités humaines affectent l'ensemble de la planète (touchant à la fois l’atmosphère, l’hydrosphère, la cryosphère, la biosphère et la lithosphère), allant donc au-delà de seulement certains écosystèmes.De plus, le concept peut ne pas désigner seulement les modifications humaines à son environnement, mais à sa nature biologique. Cette extension du concept fait référence à des phénomènes comme le Human Genome Project, l'ingénierie génétique, le genetic screening des nouveau-nés, ou l'eugénisme6. Des spécialistes comme Mehlman7 vont jusqu'à imbriquer l'Anthropocène au transhumanisme et au posthumanisme en raison de la reconfiguration des processus de reproduction et de sélection naturelle.
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